1. |
Plus les années passent
04:12
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Plus les années passent
Plus le temps va vite
Je me demande
On s'en va où
Le futur dépasse
Le passé en poursuite
Et là ou ils se touchent je me couche
Quand la course coupe le souffle
Le temps laisse ses traces
Il pose son aiguille sur ma peau
Et me tatoue
Gravées en surfaces
Des lignes qui retracent
Les points tournants de chaque année
Les rêves frêles, presques brisés
Et l'espoir fou, l'espoir fou
Vers l'avant, vers demain je vieillis
Vers le haut, l'infini...
Vers l'avant, vers demain je vieillis
Mais vers le haut, l'infini je grandis
Regarde en dedans
Et vois les poupées russes
Une pour chaque femme que j'ai été
Sur le parcours
Sois t'es «out», sois t'es «in»
C'est pas grave, c'est pas l'habit qui t'illumine
Au fond de ces poupées, il y a une âme
Laisse-la briller à tous les jours, à tous les jours
Vers l'avant, vers demain je vieillis
Vers le haut, l'infini...
Vers l'avant, vers demain je vieillis
Mais vers le haut, l'infini je grandis
de Geneviève Toupin © 2008
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2. |
L'hiver
03:51
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d'où vient le vent quand il se lève
entre le courage et les rêves?
d'où vient l'hiver quand il arrive
quand la vie reste baîllonnée sous le givre?
et dit-moi où on se rend par ce mauvais temps
Ta certitude repose dormante
Sous la neige je l'espère encore là, en attente
Ta certitude repose dormante
Et je crains que l'hiver soit sans fin
d'ou vient la peur quand elle s'installe
dans un regard devenu glacial?
d'ou vient le doute en avalanche
qui enseveli le désir qui flanche?
et dit-moi où on se rend par ce mauvais temps
Ta certitude repose dormante
Sous la neige je l'espère encore là, en attente
Ta certitude repose dormante
Et je crains que l'hiver soit sans fin
J'veux l'almanach de tes saisons
Savoir si j'reste sans raison
Donne-moi l'almanach de ses saisons
J'veux savoir si je reste sans raison
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3. |
Quelque part
03:49
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Je n'ai pas encore pardonné
Pas encore oublié
Et la pluie rempli les craques du trottoir
Je murmure dans le noir
Que je ne veux pas te revoir
Et le vent siffle dans les feuilles d'un vieux chêne
Et ça me gêne d'avouer ces choses tout fort
Ça me gêne de me les dire dans un miroir
Comme si tu étais là de l'autre bord
Et que tu m'entendais quelque part, quelque part
Je n'ai pas encore compris
Les mots que tu m'avais écrit
Et les ombres dansent sur les quatres murs
J'aurais voulu un coeur pur
Être forte, être sûre
Mais l'orage me tire dans un tourbillon
Et je tourne en rond
Dans mes souvenirs ce soir
Je tourne en rond
Revenant toujours au miroir
Comme si tu étais là de l'autre bord
Et que tu m'entendais quelque part, quelque part
J'aurais voulu voir plus claire
À l'éclat des éclairs
Mais le tonnerre réveille tous mes démons
Et je tourne en rond
Dans mes souvenirs ce soir
Je tourne en rond
Revenant toujours au miroir
Comme si étais là de l'autre bord
Et que tu m'entendais quelque part, quelque part
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4. |
Dans le brouillard
04:55
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Mon coeur est confus
Comme une boussolle brisée
L'aiguille tourne et tourne sans savoir ou s'arrêter
Je reste là dans le brouillard
J'ai perdu mon chemin
Mon coeur est éteint
Comme un phare avalé par la houle
Sur les rochers y'a des rêves qui s'avancent qui s'écroulent
Au delà y'a des étoiles
Mais ici je ne vois rien
Je reste là dans le brouillard
J'ai perdu mon chemin
Mon coeur est fragile comme un je t'aime sans réponse
Je reste muette
Et l'écho de sa voix dévoile ma peur, ma peur
Mon coeur incertain est comme un miracle inachevé
Un oeil voit clair et l'autre lutte contre l'obscurité
Je reste là dans le brouillard
J'ai perdu mon chemin
Mais il est là plein d'espoir
Et il me tend la main
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5. |
Sur la route
03:41
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J'me sens tellement toute petite parfois
Dans la masse on n'me voit pas
Y a du bruit
Y a des personnes en transit
Y a la vie qui roule vite
La liste est longue
Des choses que j'devrais faire
J'veux seulement voir le ciel ouvert
Je prends la route
Celle qui part de la ville
Et qui s'étend jusqu'à l'horizon
Je laisse aller
J'accueille la légereté
Je perds mes doutes
Un par un sur la route
Je pars juste avant le crépuscule
Juste avant la collision
Entre la nuit et le jour
J'aime voir la terre à demi-jour
Enveloppée d'un bleu profond
Tout devient tranquil
Je m'entend mieux
Sous un ciel orange-feu
Je prends la route
Celle qui part de la ville
Et qui s'étend jusqu'à l'horizon
Je laisse aller
J'accueille la légerté
Je perds mes doutes
Un par un sur la route
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6. |
Hypothèse
03:14
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Réveille-moi
Enlève-moi du gris
Épuise-moi
Aux extrêmes je suis en vie, en vie
Enrage-moi
Arme-moi contre la peur
Faut qu'ça bouge
Faut qu'ça change à l'intérieur
« La terre est autour de moi comme une vaste hypothèse
Que plus jamais je ne vérifie, vérifie » (citation de Simone de Beauvoir)
Tache-moi
Courbe toutes mes lignes droites
Embrase-moi
J'veux qu'ça flambe, j'veux qu'ça éclate
La terre est autour de moi comme une vaste hypothèse
Que plus jamais je ne vérifie, vérifie
C'est tout petit dans ma tête, tout petit tout petit
Je connais, je connais, je connais les recoins par coeur
C'est tout petit dans ma tête, tout petit tout petit
En noir et blanc, noir et blanc je vieillis
La terre est autour de moi comme une vaste hypothèse
Que plus jamais je ne vérifie, vérifie
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7. |
Prochain train
04:24
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Paroles et musique: Geneviève Toupin et Fredric Gary Comeau
La fin d'l'été est arrivée
Moi j'sais pu où j'm'en vais
L'automne va tout chambouler
J'vais me perdre juste assez
J'vais prendre le prochain train
Même s'il mène à rien
J'ai puisé dans mes regrets
J'ai fait le deuil de tous ses traits
J'ai plongé dans l'amertume
Pour oublier ses yeux de brume
J'vais prendre le prochain train
Même s'il mène à rien
Je n'ferai plus le guet
Je n'vais que disparaître
L'horizon est à l'envers
Elle est si floue la frontière
Entre ma voix et son oreille
Entre l'abîme et le soleil
J'vais prendre le prochain train
Même s'il mène à rien
Je n'ferai plus le guet
Je n'vais que disparaître
J'vais prendre le prochain train
Même s'il mène à rien
Le vent entre mes mains
Et le coeur ouvert enfin
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8. |
En attendant
03:57
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Je n'ai rien à dire
Je suis fatiguée
Moi j'essaie trop fort
Je veux m'en aller
Me laisser partir
Sur quelques accords
Sentir la musique
Remplir tout mon corps
En attendant que le mal passe, en attendant...
J'me dis que j'ai l'droit
D'avoir tout c'que j'veux
Même si je veux trop
Même si c'est mieux
De me contenter
De ce que je suis
Sans me comparer
En attendant que le mal passe, en attendant
En attendant que le mal passe, en attendant
Je m'assoie toute seule
Seule devant toi
La douleur monte
Et sort par mes doigts
Chacune de tes notes
Sait m'emmener là
Où j'ai tellement peur
De faire face à moi
En attendant que le mal passe, en attendant
En attendant que le mal passe, en attendant
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9. |
Coup de vent
04:02
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Paroles de Dave Richard et musique de Geneviève Toupin
Coup de vent
Loin je me souviens
Trop bien
Comme avant
L'air pur et ma mère
Ses mains
Le ciel bleu étourdissant
La lumière qu'il y avait dedans
Les yeux de mon père
Est-ce que je me perds?
Je suis partie vivre ma vie ailleurs
Ici les rues continuent d'ailleurs
La ville est belle et dans ses bras
Je suis presque chez moi
Mais rien n'est calmé d'être là
Je me cherche encore
Dans tous les décors
Là-bas où nul part
J'avance dans le noir
Le temps passe et maintenant
Mes petits frères deviennent grands
Le jeu de nos doigts
Sur le piano droit
Est-ce qu'on s'oubliera?
Est-ce qu'on se connaîtra?
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10. |
Petits pas
03:31
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Petits pas, j’avance à petits pas
Un pied ferme et l’autre qui tremble un peu comme moi
Maladroite ou bien trop droite tout simplement
Straight A, impatiente
Comme s’il me manquait tout l’temps un peu de temps
Et si j’me laisse emporter par une vague de couleur
Mes blues emmêlés sans trop questionner
Si j’me laisse flotter sur une mer inconnue
Peut-être que j’aurai plus à mesurer mes petits pas
Petits pas, j’avance àpetits pas
Sans boussole et sans passedroits
J’apprends un peu trop lentement je trouve parfois
Mais j’avance, j’avance même en faisant des petits pas
Et si j’me laisse emporter par une vague de couleur
Mes blues emmêlés sans trop questionner
Si j’me laisse flotter sur une mer inconnue
Peut-être que j’aurai plus à mesurer mes petits pas
Et si j’me laisse emporter par une vague de couleur
Mes blues emmêlés sans trop questionner
Si j’me laisse flotter sur une mer inconnue
Peut-être que j’aurai plus à mesurer mes petits pas
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11. |
Y a du silence
02:58
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Y a du silence
Avec de la paix en dedans
Y a du silence
De la lumière et un peu de vent
Une douce brise dans mon cou
Qui me rappelle tes I love you
Y a du silence
Qui peut guérir
Quand j'trouve pas les mots
Pour enfin te dire
Que je te souhaite un coeur grand ouvert
Et quelqu’un pour te garder au chaud cet hiver
De l’amour, angora sur ta peau
Mais le silence étouffe quand il est trop épaix
Quand il est trop lourd, trop plein de regrets
Y a du silence
Avec de la paix en dedans
Y a du silence
De la lumière et un peu de vent
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